Caractérisés par leur taille imposante et leur poids, les encombrants sont des objets volumineux et/ou lourds. On y trouve en entres les équipements en électroménagers (frigo, lave-linge, barbecue, etc.), le mobilier (commode, lit, placard, table, chaise, etc.), les équipements de loisir (piscine, toboggan, appareil de musculation, etc.) ou la literie (sommier, matelas). Ne sont pas considérés comme encombrants, les déchets verts, le petit électroménager, et les détritus ménagers. Pour les jeter, plusieurs solutions existent parmi lesquelles la déchetterie ou les entreprises spécialisées dans la valorisation des déchets.
Si la plupart des déchets encombrants ne sont pas considérés comme dangereux, certains possèdent tout de même des composants polluants. Faisons le point sur les encombrants nocifs, leur enlèvement et leur traitement.
Qu’est-ce qu’un déchet toxique ?
Certains déchets sont considérés dangereux en raison des risques qu’ils présentent. Leur impact sur l’environnement et sur la santé des êtres vivants est nocif en raison de leur composition.
Bien que non exhaustive, voici une liste de déchets encombrants polluants dont l’encadrement doit être spécifique afin d’éviter tout risque de contamination :
- Pots de peinture, de colle, etc. ;
- Bidons contenant des produits chimiques (solvants, produits inflammables, pesticides, désherbants, insecticides, etc.) ;
- Produits de bricolage et d’entretien des véhicules (carburant, antigel, graisses, huile de vidange, etc.).
Ces produits sont facilement reconnaissables car ils possèdent un pictogramme symbolisant leurs risques : danger explosion, incendie, corrosion, toxicité, etc.
Pour d’autres encombrants, la toxicité est moins évidente à déceler. C’est le cas du réfrigérateur par exemple qui se compose d’acier, de cuivre, d’aluminium, de plastique, de verre parfois, et de métaux. Mais qui comporte aussi des substances chimiques favorisant le circuit de réfrigération tels que les fluides ou les gaz frigorigènes qui peuvent contenir de l’ammoniac, des hydrocarbures, etc.
Les risques possibles
Lorsque les déchets toxiques ne sont pas traités convenablement, ils présentent un risque accru de pollution des sols qui impacte directement les espèces végétales ou animales. Pour les êtres vivants, le risque de maladies augmente significativement en raison des nombreux composants cancérigènes que contiennent la plupart de ces déchets.
C’est pour cette raison qu’il est essentiel de jeter les déchets toxiques dans des structures spécialisées qui seront en mesure de les traiter en limitant les risques. Il ne faut en aucun cas les abandonner dans la nature, ni les jeter avec les ordures ménagères et encore moins les vider dans l’évier ou dans les toilettes.
Se sensibiliser à la dangerosité des déchets toxiques
Pour sensibiliser la population au traitement des déchets dangereux, l’État impose un étiquetage des produits censé signifier que leur évacuation doit être réglementée. Bien loin d’être suffisante, cette mesure doit être accompagnée d’une prise de conscience collective. Apprendre à consommer différemment en utilisant des produits ménagers non toxiques est déjà un bon point de départ.
Les industries s’engagent quant à elles à réduire leur utilisation des produits toxiques.
Le traitement des déchets toxiques
Lorsque vous déposez un réfrigérateur aux encombrants afin qu’il soit collecté par le service de la municipalité ou en déchetterie, celui-ci suit un parcours de revalorisation. Une fois mis en pièces, ses composants sont redistribués à différentes filières et s’il contient des substances toxiques, celles-ci subiront un traitement spécifique.
Les déchets toxiques suivent en effet un traitement rigoureux encadré par de nombreuses réglementations. Par exemple, ils ne doivent pas être mélangés à d’autres produits. Ils sont étiquetés selon leur dangerosité et sont conditionnés de façon à limiter les risques.
Lorsque cela est possible, ils sont transformés, dépollués et revalorisés mais la plupart du temps, ils sont envoyés en centre de stockage pour être entreposés, enfouis ou éliminés.